Page:Tolstoï - Zola, Dumas, Maupassant.djvu/105

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ception de la vie donnée par le christianisme ; conception tellement naturelle, tellement simple et répondant si complètement aux besoins de l’esprit et du cœur de l’humanité, qu’elle se produirait presque d’elle-même dans l’entendement de celui qui se serait libéré, ne fût-ce que pour un instant, de l’enchevêtrement dans lequel le tiennent les complications de son travail et du travail des autres.

Le festin est servi depuis dix-huit siècles ; mais l’un ne vient pas parce qu’il vient d’acheter un terrain, l’autre parce qu’il se marie, un troisième parce qu’il faut qu’il aille essayer ses bœufs, un quatrième parce qu’il construit un chemin de fer, une usine, accomplit une œuvre de missionnaire, travaille au parlement, à une banque, à un ouvrage scientifique, artistique ou litté-