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GUY DE MAUPASSANT

fatalité de la mort ? » mais il ne répond pas. Il semble chercher, attendre, et il ne résout la question ni dans un sens ni dans un autre ; aussi la conception morale de la vie subsiste encore dans ce roman.

Mais, dans les romans qui suivent, cette conception commence à se voiler ; l’appréciation des manifestations de la vie s’obscurcit, et dans ses derniers romans elle est complètement dénaturée.

Dans Mont-Oriol, Maupassant semble réunir les motifs de ses deux romans précédents et se répéter quant au fond.

Malgré la belle description pleine de finesse et d’humour d’une station balnéaire à la mode, et de l’exercice de la profession médicale, on y retrouve le même mâle, Paul, aussi plat et aussi dénué de cœur que le mari dans Une Vie, et la même