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GUY DE MAUPASSANT

toutes ces séductions sont si grandes que certainement elles étourdissent l’écrivain : il s’abandonne et, bien qu’il continue à soigner la forme de ses romans, aussi bien sinon plus qu’avant, et que même il aime ce qu’il décrit, il l’aime non pas parce que c’est bien et moral, c’est-à-dire aimé de tous, et il déteste ce qu’il dépeint non pas parce que ce qu’il décrit est mal et haï de tous, mais simplement parce qu’il se trouve par hasard que ceci lui plaît et que cela lui déplaît.

Tous les romans de Maupassant, à partir de Bel-Ami, portent ce cachet de hâte dans le travail et principalement d’inventions peu réelles. À partir de cette époque, Maupassant ne fait plus ce qu’il faisait avant dans ses deux premiers romans, il ne prend plus pour base de ses œuvres certains prin-