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ZOLA, DUMAS, MAUPASSANT

ment ne sont ni ridicules ni cocus, mais encore sont des héros ?

Et le fait que toutes les femmes sont débauchées et toutes les mères sont des saintes est encore moins compréhensible.

C’est sur ces situations, les plus fausses, les plus invraisemblables et surtout les plus profondément immorales, que sont construits Pierre et Jean et Fort comme la Mort ; aussi, les souffrances des personnages qui se trouvent dans ces situations nous touchent-elles peu.

La mère de Pierre et de Jean, qui a pu passer toute une vie en trompant son mari, nous inspire peu de sympathie lorsqu’elle doit avouer sa faute à son fils ; elle en inspire encore moins lorsqu’elle se justifie en affirmant qu’elle ne pouvait pas manquer la chance de bonheur qui s’offrait à elle.