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ZOLA, DUMAS, MAUPASSANT

Voici ce qu’il dit dans la préface de Pierre et Jean :

« En somme, le public est composé de groupes nombreux qui nous crient : « Consolez-moi, amusez-moi, attristez-moi, attendrissez-moi, faites-moi rêver, faites-moi rire, faites-moi frémir, faites-moi pleurer, faites-moi penser. » Seuls, quelques esprits d’élite demandent à l’artiste : « Faites-moi quelque chose de beau, dans la forme qui vous conviendra le mieux, suivant votre tempérament. »

C’est pour satisfaire à cette exigence de quelques esprits d’élite que Maupassant a écrit ce roman en s’imaginant naïvement que ce que l’on considère comme beau dans ce monde est le beau même, au service duquel l’art doit se trouver.

Dans le monde où fréquentait Maupas-