Page:Tolstoï - Zola, Dumas, Maupassant.djvu/266

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
248
APPENDICE

suffit de s’affranchir des anciennes traditions et de renoncer à des règles et à des mœurs considérées aujourd’hui comme naturelles et morales.

Si je tiens à ce qu’on cesse de s’occuper de l’art, de la science, de la philosophie, de la sociologie, comme nous les comprenons aujourd’hui, c’est qu’ils nous leurrent et n’ont pas tenu leurs promesses. D’ailleurs, il n’existe pour moi qu’une science utile et véritable : celle qui pourra procurer au plus grand nombre la plus grande somme de bonheur possible ; tandis que toutes nos sciences n’ont pour résultat que le bien-être de quelques privilégiés. On est tellement pris dans l’engrenage de la vie, on attribue une telle importance à des choses futiles, la vanité tient une telle place dans l’existence, qu’on n’a pas le temps de son-