de ceux que l’homme fait aujourd’hui pour satisfaire le caprice ou la mode, et l’idée que l’on se fait de la beauté de cet animal ferait trouver fort laids les chevaux sauvages à petite taille, à tête grosse et très-forte, à éminences osseuses très-prononcées, à ventre volumineux, à membres grêles et secs.
Mais, tel qu’il est à présent à l’état domestique, le cheval, lorsqu’il conserve tous ses organes, est tellement beau, tellement fier, si agréable à voir, qu’il est fâcheux que quelques services spéciaux, et même l’amélioration de l’espèce, exigent impérieusement de recourir à la castration de cet animal.
Et pourtant de nos jours, cette opération n’est pas en usage dans quelques contrées du globe, dans celles surtout qui sembleraient par le climat et par la température élevée dont elles jouissent, avoir moins besoin, pour conserver à leurs chevaux cette fierté naturelle, ce semblant d’énergie que donnent à ces animaux autant le climat que la faculté de se reproduire, du maintien de cette faculté.
L’Espagne, l’Afrique et la majeure partie de l’Asie sont dans ce cas, et les services divers, celui de l’armée surtout, se font sans trop d’inconvénients avec des chevaux entiers. Mais ces chevaux entiers, si dociles, en général, dans ces pays chauds, semblent