ce de cette opération n’est plus sensible ; la tête reste plus musculeuse, l’encolure plus forte, mais encore droite, et le garrot plus gras, plus empâté, quoique saillant.
A trois ans, pour la plupart des races au moins ; le poulain ayant pris les formes du cheval adulte, ces formes, après la castration faite à cet âge, ne sont changées que dans l’encolure et le garrot, dont la première éprouve une légère dépression musculaire, et le second devient moins empâté et par conséquent plus saillant.
A quatre ans et au-dessus, quand les animaux ont pris ou à peu près leur complet développement, la castration pratiquée alors ne produit plus qu’un changement dans la direction de l’encolure, qui, de rouée qu’elle était avant l’opération, devient encore à cet âge, plus droite et moins matérielle.
Quelques personnes pensent que, si la castration pratiquée sur de jeunes sujets arrète le développement du train antérieur, elle augmente au contraire celle du train postérieur. Je ne suis pas de cet avis, car si le train postérieur ne diminue pas comme l’antérieur d’une manière notable, il est bien certain qu’il n’augmente pas non plus et qu’il reste au moins dans l’état où il serait arrivé sans cette opération.
Un fait plus certain, c’est que la castration arrête, en partie, le développement du train antérieur, qui conserve, à peu de chose près, les formes qu’il avait au moment de la castration, cet arrêt se fait toujours au détriment des muscles de ces parties qui deviennent plus denses et plus serrés. Ce changement qui