La France possède certainement des chevaux en assez grand nombre pour suffire à tous ses besoins, si ces animaux avaient les qualités requises pour les divers services.
Il est déplorable qu’avec les trois millions de chevaux qu’elle possède, il nous faille recourir à l’étranger pour fournir aux besoins du commerce et même de l’armée, toutes les fois qu’un besoin exceptionnel se fait sentir.
Il serait temps de remédier à cet inconvénient, tellement grave, que chaque fois que nous avons à craindre la guerre il nous met à la merci de l’étranger. Jusqu’à présent, l’on ne s’est attaché qu’à faire des chevaux de luxe, en disant que ceux de qualité inférieure seraient propres à faire des chevaux de troupe. Partant de cette idée, on n’a cherché à pro-