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XIII
LES DEUX POMIÉSTCHIKS
J’ai déjà eu, cher lecteur, l’honneur de vous présenter quelques-uns de mes voisins. Je vous demanderai la permission à ce propos (pour nous autres écrivains tout est à propos) de vous recommander deux pomiéstchiks chez lesquels j’ai souvent chassé. Ce sont des gens estimables et qui jouissent de la considération générale.
Je vous dépeindrai d’abord le général-major en retraite Viatcheslav Ilarionovitch Khvalinsky. C’est un homme de haute stature jadis élégant, quoique un peu difforme aujourd’hui ; il n’est pas encore caduc, et ce n’est point un vieillard ; c’est un homme mûr dans la force de l’âge. Sans doute son visage, jadis correct, est