Page:Tourgueniev - Premier Amour, trad. Halpérine-Kaminsky.djvu/113

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X


Les vraies tortures commencèrent pour moi de ce moment. Je me cassais la tête, je réfléchissais, je ruminais ; et sans cesse, quoiqu’en secret, autant que possible, je surveillais Zinaïda. Un changement était survenu en elle ; c’était clair. Elle se promenait seule très longtemps ; parfois elle ne se montrait pas aux visiteurs ; elle restait dans sa chambre des heures entières, ce qui ne lui était jamais arrivé auparavant.