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46.Edmond et Jules de Goncourt. — L’Art du XVIIIe siècle. Notules, Additions, Errata. Paris, E. Dentu, 1875. Lyon, imp. Louis Perrin ; in-4, ii pp. (Préface) ; 2 ff. non chiffrés et 67 pp.

Quatre planches gravées à l’eau-forte : Servante accrochant un cadre d’après une sanguine de Fragonard (collection Alfred Sensier, plus tard collection Alfred Lebrun), trois études d’après Prudhon.

47.Œuvres de Edmond et Jules de Goncourt. Renée Mauperin. Paris, Alph. Lemerre, éditeur, 1875. Imp. J. Claye ; in-16, ii-277 pages, papier teinté.

Après la dédicace à Th. Gautier, Préface de la nouvelle édition datée du 24 janvier 1875.

Portraits à l’eau-forte de Jules de Goncourt, gravé par Rajon d’après un daguerréotype exécuté en 1855, et d’Edmond gravé par E. Boilvin d’après une photographie de Carjat.

48.Catalogue raisonné de l’œuvre peint, dessiné et gravé d’Antoine Watteau, par Edmond de Goncourt. Paris, Rapilly, 1875. Imp. J. Claye ; in-8, viii-388 p. 

Papier vergé teinté. Quelques exempl. sur Whatman.

Portrait gravé à l’eau-forte par P. Sellier d’après Watteau.

49.Catalogue raisonné de l’œuvre peint, dessiné et gravé de Prudhon, par Edmond de Goncourt. Paris, Rapilly, 1876. Imp. Claye, A. Quantin successeur ; in-8, viii-378 pp. et 1 f. n. ch. (nom de l’imprimeur).

En regard du titre, portrait de Prudhon gravé par Alph. Leroy d’après une miniature peinte par l’artiste, donnée par lui à son ami Fauconnier et appartenant alors à M. Alfred Sensier.

Il a été tiré quelques exempl. sur Whatman.

50.Œuvres de Edmond et Jules de Goncourt. Sœur Philomène. Paris, Alph. Lemerre, 1876 ; imp. Claye ; in-18, 294 pages, papier teinté.

Dans l’édition originale (p. 62), les auteurs, en décrivant les habitués de la loge où Philomène et sa tante passaient leur soirée, y faisaient figurer « la bonne à tout faire d’une demoiselle du cinquième, vieille fille de quatre-vingts ans, ruinée par la Révolution et qui s’éteignait lentement et douloureusement dans une chambre d’ouvriers. Le bruit de la maison était que la vieille demoiselle, sans famille, sans défense, désarmée par l’isolement et la solitude, affaissée sous la demi-enfance de l’âge, était tyrannisée et martyrisée par cette bonne qui la mettait au lit