§ II. — Soustraction.
65. — La différence de deux expressions algébriques, énoncées dans un certain ordre, est une troisième expression qui, ajoutée à la seconde, donne une somme égale à la première. — Elle est fournie par une soustraction.
La valeur numérique de cette expression est donc égale à la différence des valeurs numériques des expressions données.
66. — 1er CAS. — Retrancher un monôme d’un monôme. — Pour retrancher un monôme d’un autre, on l’écrit à la suite de cet autre en changeant son signe.
Cela résulte de ce que la règle de soustraction des nombres algébriques (n° 25), est applicable aux lettres.
Ainsi
Nous pouvons d’ailleurs vérifier qu’en ajoutant le second monôme donné à ce résultat nous retrouvons le premier :
67. — 2e CAS. — Retrancher un polynôme d’une expression quelconque. — Pour retrancher un polynôme d’une expression quelconque, on écrit d’abord cette expression, puis à la suite, successivement, les termes du polynôme, mais en changeant le signe de chacun d’eux.
Je dis que
En effet,
second polynôme | = | |
résultat | = | |
———————————— | ———————————— | |
somme | = | |
= | 1er polynôme. |
68. — Disposition pratique. — Elle est analogue à celle de l’addition, mais on change, quand on les écrit, les signes des