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Page:Trent - Litterature americaine.djvu/393

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HISTORIENS, CRITIQUES, I»UBLICISTi :s 38r.

étudient de près certains admirables chapitres de Montcalin and Wolfè, comme le chapitre de début où il décrit l’Europe au commencement de la guerre de Sept Ans, comme le dénouement de la situation en Acadie, et les portraits de Montcalm et Bigot.

Quatorze ans s’écoulèrent avant la publication des Pioneers of France in the Nen’ World (1865). Puis vinrent The Jesnits in North America (1867) ; La Salle and the Discovery of the Grcat West (1869) ; The Old Régime in Canada (1874) — le morceau le plus philosophique de Parkman, à en croire Mr. Fiske ; Count Frontenac and New France iinder Louis XIV (1877) ; et A Half-Century of Conjlict (1892). A côté de cette noble série d’ouvrages, Parkman, qui adorait les fleurs et avait été professeur d’horticulture à Harvard, écrivit une étude sur les roses. Il avait aussi publié un essai de roman : Vassall MortoniiSoÇ)), curieux assemblage d’autobiographie, de descriptions d’Harvard et d’incidents sauvagement romantiques.

Attribuer un rang à chacun des trois grands historiens que nous venons d’analyser brièvement n’est pas une tâche aisée. Le sujet qu’à traité Parkman offre des attraits particuliers pour les Américains et n’est pas dépourvu d’intérêt pour le reste du monde, mais dans un certain sens il n’est pas aussi impressionnant que celui que choisit Motley, et il n’est pas non plus aussi bien proportionné ni aussi homogène que les deux sujets que préféra Prescott. Si les récits de Parkman ont le mérite de vastes dimensions, ceux de Motley ont celui des petites choses amplifiées, si l’on peut dire. Si l’œuvre de Parkman est pittoresque et romantique, celle de Prescott ne l’est pas moins, avec, en plus, un élément de majesté, peut-être même de somptuosité. Ni Parkman,

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