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SAC.

$ t CRAMENT AL , A LE. adj. ~ap-

où l’on av6it enterré un morr. En Mc.lecine on nirs. Les Eglifcsfc dedient, les calices 1 (e f ... paniem au Sacrement. Stur•mmtalù .lles paappelle os {11erum, celui ot a.bomit,l’épinc du er.nt•. On jiltr1, ou benit des pains, des pâtes , ~ :oies }ÏI"IImtnttfles ont, fc :lon l’Egli(c Catholi• dos , & fur lequel on s’afficd. Voyez 0 s, des m~dailles.

q·Jc , la venu de convenir le pain.& le vin au On dit qu’une cholè : cft. [11erte ; pour dire, qu’on S A cIl É, ! 1

E· part. pa !f. & adj. D1o J’"" , ton., corps&aufangdeJ :Es11s-CHa1sT :iln’y

n’y olcroit roacher. Confeerlltll. Le depôt d’un f.cratus, die•tus 1 J,du•tus.

demeure que les cfpccca {~~&r-’mtntllliS. Lc1 ami cft une c :hofc{ifcrh ,dont on ne peut difpo- SACRE T. f. m . Terme de Fauconnerie. C’cll cfpcc :cs J ;,crlfm•»tAl1 s demeurent fufpcnduës. fer. Voilà anc chofc que j’ai mi fe à parr pour le tiercelet, ou le mâle du facrc , qui cft. pro- . pAsc.

la necclliré ; c’dl une chofc[11cré’ pour moy ,je pre à voler les perdrix. T ~rtilfrius circ us On appelle figurément & abufivcment les paroles n’y toucherai pat. ~cJugea rc~u ,dcs.deffcl !(cs SAC R 1 F 1 CA TE UR. f.m. Prerrc qui of· {" "·A -nent•les , celles que dit un fupcrieur, qui du Con feil de connome de cette alf.mc ; c cft frc à l’Autel des [acrifices, des oblations pour fout dccilivcs & clfcmielles, qui rendent une une lchofe J’aerée pour lui , il ne fera rien ,au le peuple :. SAerificus, immol•tor. Chez Ica aff-lire concluë & inl :branlablc. vnblf irrefr"conuairc.

Juifs il y avoit UQ Grand, ou Souverain Prêf 11bili11.

On appelle veine {•crée, une •cine qui vient de tre ou St~erific•teur. Pontifex {N/’"'"11. ~ SACR AMEN TA LEMENT. adv, D’une

l’os facrum , & qui {c termine : d’ordinaire •à la éroit figure de nôtre Seigneur JiSUS-CHRlS~ ·

m :~niere Ücumentalc :. s AcrllmlnlAlit" , modo veine iliaque , & quelquefois à l’endroit où les nôtre j ?,Und 8c veritable Sacrificateur. Ceux de : [iurllmtfltali.

deux veines iliaques fe joignent à la veine cave la famille de Levi l :toicnt Sacrifi’"""’s dedie :. ; SACRA MENTE L, . 1 LL1. adj. C’cft la afcendantc :. Ven a[Acrll, au fcrvice du Temple. Tous lu idolatrcs Qlll :. même chofe que Càcramcntal, & l’un 8c l’autre SA CRE MENT. C ! m. ~Les Theologiens le c :u aulli leurs S•cri/iclltetm.

fe peut dire l :galc :mcnt bien. ~lqucs-uns-mê- dcfinilfcnt c :o general, Sig•e d’une chofc facrée. S A CR 1 F 1 C AT U R E. f . f. Dignité ou ca• mes prcfcrcnr cc dernier, à caufe qu’il leur pa-Sll &rilllll11tMm ut d•fi,iunt Th~ologi, eft jignutJJ raacrc de : Sacrificateur, SlleeràiJtium. Las,_ roît plus doux. Efpeccs f 11 erMntntiUIS, s"’"" rei{11er1.. En cc ;fens ils y comprcnnc :nt !Ica S•erific •ttUI / :toit hereditaire chez les J uifa. .

Euchtwi/lil. exterim1 fignA ,jiuJpteirs fmfibitremens de la Lo1 naturelle, qui c{ la fa111c Mo- S A CR 1 F 1 CE. f. f. Offrande qu’on fait 1 kt. Ab(olution[MrAmmteUe. .dbjqlutio J•er., _ raie conforme : à la droite rai fon, avec la Ill&-Dieu fur lc :saurels parle moyon de fon legiti·· ment •lit.

nicrc d’offrir le pain 8c le vin cQmmc fir Mclclùme Mini !rc , fOUr rc :connoim : fa puilfance, & : SAC R.E . f . m . Oifc :au de proyc qui cil : court fedcch ; ceux de la. Loi Mofaïquc, comme la lui rendre : hommage. Sllcrificium, immol•tio, cmpicté. Circ us, ft~lcr~ 1 ji.cer, Le {lltrl cft la CirconcifioLl, l’ Agacau Pafcbal, la confccr~- ,,_ztus l"tri1.. Quand Agamcmno11 facrifia f• tèmellc : ,&fim~tcft le mâle. Lej faucon cft le tion des Prêues , les P11rificatioas. Mais à l’é- projrc fille pour appolifcr la colcrc des Dieux, premier des oifcaux de proyc , Je gerfaut le fe· gard de l’Eglife Clue tienne, ils 4itê~ :n que ç’ ;ft c.cjAcrifie~ ba.rbarc fut regardé comme une pieu. ; corul , & le["’" le troifiémc :, C’cft un oifcau un fignc vifible 011 fenfiblc cl’~c chofc ou· cerefe obcïlfance. S . Ev a. Le [Amfice di~re de fort _excellent 8c courag_cux pour la volerie du D1onic facrée inllituéc de Dteu, dont l’ufa1c la fimplc obl11tion, en cc que dans lcjAcrifice i~ chamfs, mais difficile a rraittcr. Il cft. propre confere la faintcté 8c la grace. Il y a dcyx objc~s faut qu’il y ai~ réc :llc :deftru(lion ou change men~ au vo du milan, du heron, des bufc :s, & des dansfcsS•crnn•nsl : l’ua cft ,le tigne materiel, dans la cho(e offene ; aplicu que l’obl11tio1J_ autres oifeaux de montée. Il cft toûjours palfa- & voilà l’objet dca Cens : l’autre la cho !è fignic’cft qu’une limplc offiandc du don. Les Theoger, 8c vient du côté de la Grcc :c. Lc{Aere cft fiée, 8c voilà l’objet de la foi. Aiafi Dieu a logic :na divili :nt lcs{IICrifices cc fAng lAns, COJ.ll• Iia !di, 8c on ne fçait où ilfaitfcs petits. BuoN. voulu :do !Ulcr CO !lune ua corp1 à ces my fretes me ceux de l’ancienne Loi ; 8c n11n f"nglims, Menage derive ce mot de l’ArabeJiuron , qui cft fpiritucls, afin que nôtre fgj ftlc aidée, 11. : fouicomme te lui de la nouvelle. Maie cette di( :.. une cfpccc d’éprcvic :r. D’autres croycnr que ces fiée par crs figaes viliblea 8c materiels, cL. tinaiOfl aéré miCc CR u !àgc dans l’E~Iifc Rooifcaux font ainli nommez, parce qu’ils ne doi- L’Eglife Ca.tboliquc reconnoîr fept S•cremt-.s : mainc :pour rcp~ndrc aux objeétioos des Protcfvent paa être touchez de toutes fortes de gens. Je Ba.ptême, la Confirmation, l’Eucharifiic ,Iii tans contre le/"" ; fiee de la Mc Ife. Ils divifcn~ ; Mr. de Thou l’appelle HÎirlfJÇ, & quelques Au-Penitence, l’Exuêmc-onétion, les Ordres 8c au ffi les f~mfius , en f•crific• impetr"tvire • te un Britllnnict~s,

le Mariage. La Proteftantc : 11’cn reçoit que dc~x : qu’on fair pour obtenir de Dieu quelque : grace , SAc ll E, fe dit figurément des anrcs, Corf.ti- le B~pr~mc, 8c l’E11charülic. Tour fiacremmt ou pour l’en remercier ; 8c en propitiatoire • res ! concuffionnaircs, qui vivent de proye, de ’ ?nlïfie co macicrc , 8c CD fer~e. LcJ gens de qu’on offre pour la. remiffion de tes pechez, ra pme, de vols 8c d’ufurcs . .Â’IJ"rll4 , f’"do, b1cn frequentent les s"er1m1ns1, les lhyp~rites Ab rab am fut prft d’offrir à Dieu fon fils co f•~ •xllltor,pri.ÙIIJr. Je ne veux point avoir a faire en abuCcnc, Cc mor ~he~ _les Anciens fignitioit erific~. Jephté lui fit un facrificc ;ffcaif do avec cet homm~-là. c’cft un [11er1, un Arabe. un [m1uut, 8c parucuhcrerncnt celui que les fa fille. Les Pa yens ont fait des jRe,rifites à

J .& ca 1 , cil auai unccfpecc :4c demi·canon , ou

foldats prétoic :nt cnuc les m~s de Icuu Capi- Jeun idoles. Les Mcxiquains ontf<lit des fturi- . quart de coulcvrine , qui a H· calibres de tajncs.

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fiees aux leurs d’un nombre infinis d’hommcr. long, qui tire cinq livres de fc :r avec : cinq livres . On appelle par excellence l’Eacbarifiie, / 1 St. sa-On tient que ce font les Phenicien• qui ont in- . de : poudre fine. TormlntMm be/lieu• minus· La cr•rnmt. p, exceUmtiam Eueharijljlf •pp,Zt4 veillé ks [t’erifiees.

bâtarde qu’on appelle autrement pelicAn, a 2. ?• turSIIcram•ntMm. Expofc :r le St.(Sacren~ent ’On dit figurémcllt eR Morale, Faire à Dieul~ calibres, tire fiX liucs cicfc.r lavee fur. livres de c’cft.metrrc fur l’autc ! une laofiic ~onfacréc pou~ {<~"iftce ~·m~ co :ur c~ntrit & ~umilié. Offerra poadrc.

la fauc adorer. Hojh11m con{etriJtAID fidelibus Deo j acrific,urn &orà•~ contntJ & hum•li•ti, S Ac a. 1 , lignine aaffi une :ceremonie folecnellc : upo,,, t~dorADa"ID· :Le fa lut du Saint s ~~rre· Nôtre ccx :ut cft le : feulj"’riftce digne des DieiiX. en laqacllc on tlonne une Caintc onaion aux Rois mmt, c’efl la prie re qu’on fait le fair quand 011 S. E v a. Les ruonification1 , 8c les faimes aufdc Fr~nce av~c une huile q~i leur a. été cnvoy~e le r~lfme ; la Proccllio~ du ~t. Sifcr~~nmt, cel- rc~itez d’~nc ame dévote, font d’amoureux [•-. cxprcs du Cl~l dans la S.unte Ampoule. R~t’" le : ou on· le porte par 1Egh(c , ou par la ville, criftw d c :IJ,s-mêmes. S, E Y a..

inunilio11is jo/,,mitlls. Le S•ere des Rois fe La Confrairic, l’Office du St. S•crernent, les SAc lllf 1 cl’., Ce ditaulli fon{ouvcnrdans l’u.o fair ordinairement à,Rhcims. Le Roi jure dans focicrez , ou prieres établies co fon honneur. fage du monde , de routes les chofcs confidcra.. fon S•cre d’ob(èrvcr les loix de : l’EgliCc : & ;de On dit qu’un malade a reçu tolls fes Sllc,rnms bles, 8c agreables, auCquellcs ou renonce pour .

l’Etat. OR d~t aulli, le S•er• &’uo Evêquc. pour dire , qu’il a été confc !fé, cosu~nunié ,_& l’amour de quelqu’un. DI’IJDvert. Je vo~s fais 5 Ac a E ~ fe du auffi en. plufieurs endroits de la 8c qu’il a cu l’Extrcme-Onétion, qu’on l’a af-un facrifice de tous mes imcréts. Elle : (è : repen-Procdh ~n folc :nnc :llequi fe fait !c jour de la F.ê- ii~é de to~s fccours fpirit~cls 8c cor~orcla. Mulit duj ;!C~ifice qu’elle venoit de faire. B. RAB, re du Samt Sacrement ,comme a Angccs, 8c ailnttus oma1bus f•er•w•ntJS, On le dit aulli abu-Pour ne ncn perdre : dans le jMriftct que l’homlcurs. S•crum.

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ftvement de1 atfaires où on a appliqué tou~ les mefait de foujmcretà fon devoir, il tâche d’or-S A CR .r, ·ù _. adj. Q :!i.cft Saint, qui a êté o~rt foins imaginablc :a pour ks meme en bon état, dinaire de .regagner d’un côté ce qu’il abandon- & ded1é à D1cu folemncllcmcnt avccceremonic, des rhabillages qu’on a fait à des maifoos, à ne de : l’aum :. D 15 c. D’EL Faite unf~~rrifi" bcncdi(lions &. on~ions. Sllerlltus ~ conf~er•tus, ~cs babi tl , pour les faire encore durer ; & de fon rc :lfcntimcnr , de Ca vengeance, de Ca paC-. lntJugur.rus l aiRICIItUS. Les RoiS J les Prelats lon dit Cil cc feiiS , qu’ils ont cu tOUl leurs lion.

& lc :s Pr~tres font des pcrfonnes Jilcrhs. Les S11eremms, qu’on leur ii donué leur dernier SA- On dit proverbialement , Obcïlfancc vaut miculC Ordres J.Rerez, fo.nt le ·S.~us- I ?iaconat , le Dia• CTimmt.

que f•crificl. M tlior •ft obeàientill , quAm ’IJiçcona ~ &, !a Prct~1fc, qulimpruucnt un caraéterc S A cR EN E NY, fe prend quelquefois abfolutim 1.. Et on dit au ffi, Fa.ire un {turifie~ à Vlll- {lltre fJ’ mdc~cb1k.

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men~ P ?Ut le.m~riage. Vxorem Juxlt. Cc licain de qudquc chofc ; pour dire, Ja jctter a11 SAc. RE , . fe.dlr .a~llidc tout cc q~1 appa~ucnt a b~nm.st,ft mu a.l,a fin dans le : SIHTimen.t ; pour feu. Projicere in igntm,

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J. ?lcu & a 1Eg~1~c. SAet~. Les b1ens & [polfcf- d1rc, d s cft mane. Cette fille ne fou pue qua- SAC R 1 FIER. v . aét. Offrir en facrificc. sa• l1ons de I’Eghlc ( ?nt j~re{_, on n’r o(èroic près le : S11creme11t. Cet enfant a é :té fait fous crific"", immol•r~, oper"’i facrMm. Les Martoucher. Le S ?lcre COilCIIc, la S ""’" Faculté le voile, fous le pretexte du Sil&rlment, LaïCtyrs om fouffert toutes fortea de tour mens plude T ?eolosic. Le_ S1uré Co liege : dl : celui des fons pour le vulgaire .l’ufage du Sllcremmr. S. rôt que de {A&rifier aux idoles,

C~rd111aux .. On du p~c cxccllcncc , la S~crit Ev R. La Darne avolt un temperament favora· S A c 1 f 1 li. R, fignific aulli , Sc devoücr abfo-’ : lerge Marle. L~.s cahccs , corporaux, pierre~ ble , ~fur leque ! la vertu duS11crtm11.t a opcré Jument 1à ,quelqu’un , end ur~ toutes chofcs d ~mel , lrs E ;!.11fcs , font ftJcret. 8c dediez a aullitot C H. DH.

pour lui acquerir ou confcrvu une chofc par. D1c.u. Le Pap~.1cn.voycaul_fi des pams [11c~e’{ ou Ils s’ lfilormt l’un l’a•tn, & tl couple ch•r· la pcr~c d’une autre. Se Juaqr~comr1i11 pro t1mor1 bcmts , aufqu~.s il a atmbu/ : quelques mdulm "nt,

•l1cu_1ut deVtnJ< r~. Sc : {Atrifier à Dieu dans un • gence~·-

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s’unir long temps l dit-on, "’liAnt z, Sacremonaftcrc, Les braves foldati fe f-’rriftmt pour. & AcRE , fe d1r au ffi des chofe~ pour lcfquellcs ment.

.801L,

leur Prince. Ce pere s’ cll Jilcrifi’ pour fcs ~n-on a du ~c[pe~, de la veneration. ~tner11nd.•s fans, 8c pour leur am-lfcr du bien. Crt homme ’Vtne~.1t10ne tt’t· < ?t a~pelle 1, E~p~reu_r. S A CR ER. v. aét. Dc :dicd Dieu une chofe , f•crifi~tom à fon interêt ; il a {t~mjit [cs :unis, Sc"rce~1Ma1 l’ ; ,acmat6~n ~ eSL~~&re,. Pa ad1~ ; lon ou une pc :rlonne , la dcvoüer à (on fcrvice avec fa maîrrdlè :. à fa nouvelle pa ffi on. Je : f-’crifill on Cl • e Silert on inOlrC ; <)ytcau lt que certaines prieres. onaions 8c folcnnitcz. qui mes plus tendres affi-étion• ’a

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cc" uu a,v mc. cs cvots. auaumenr a.vrc cs lninguent esc o.~, ou des p erlonncs pro-Il cft rare que l’homme [4 erifi, de bonne foi fe• • un fer (11rre. MoL. Les Anciens rc~ardo1enr f.1nes. S11crart, &IJn{urare, inaugurRrc, inuniutcrèts à fon devoir D 5

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un lieu frappé de foudre comme une chofc : [11- gere, dedic•re. Ou [acre lts Rois&. les Evê~ SAc R 1 F J li • re dl :t p 1ur ~· ADb dL. .

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