Page:Trevoux - Dictionnaire , 1704, T01, A-Cenobitique.djvu/20

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PREFACE.


monde trouvera son compte. Car d’un costé, pour contenter ceux qui veulent qu’on les retienne, on les a conservées ; de l’autre, pour donner moyen aux Etrangers de les discerner de celles qu’on doit prononcer en parlant, on les a mises en caractère different & plus petit. Ainsi l’on a écrit EsPE’E, COMpTE, pour marquer que la lettre s dans le premier, & la lettre p dans le second, ne se prononcent pas. Le Lecteur jugera par ce trait particulier du soin qu’on a eu d’applanir toutes les difficultez, & d’aller au devant de tout ce qui pouvoit arrêter les Lecteurs les moins versez dans notre Langue.

Je finiray sur cela aprés avoir demandé quelque indulgence pour les fautes d’impression qui sont presque inévitables dans le cours d’un Ouvrage aussi vaste que celuy-cy, & dont l’impression s’est faite dans un pays éloigné. Nous souhaittons seulement n’avoir point d’autre reproche à essuyer, & nous serons parfaitement contens si le public paroist l’estre de nos travaux.

APPROBATIONS.

Approbation de Maistres François-Pierre Gillet & François Pinson,
anciens Avocats au Parlement de Paris.


NOus avons lû par ordre de Son Altesse Serenissime Monseigneur le Prince Souverain de Dombes, un Ouvrage intitulé, Dictionnaire Universel François & Latin, dans lequel nous n’avons rien trouvé qui doive empêcher d’en permettre l’Impression. Fait à Paris le vingt-cinquiéme Septembre 1702.

F. P. Gillet.

F. Pinson.
Approbation de Monsieur Blondeau.


J’Ay lû par ordre de Son Altesse Serenissime Monfeigneur Prince Souverain de Dombes, un Livre intitulé, Dictionnaire Universel François & Latin, dans lequel je n’ay rien trouvé qui doive en empêcher l’Impression. Fait à Paris le premier Decembre 1702.

Blondeau.



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