Page:Tristan L’Hermite - Les Amours de Tristan, 1638.djvu/122

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L’or plus faict pour nous eſbloüir
   Que pour nous reſioüir.

Le bien n’eſt qu’vn ſujet d’ennuy
Pour les ames qui ſont auares,
Les Dragons außi bien que luy
Poſſedent des Threſors bien rares,
Comme luy viuans ſans raiſon,
   Et ſouflans du poiſon.

De moy ie ne le puis celer,
Soupirant ſoubs ſa tyrannie,
Vous ne ſçauriez vous conſoler
De ſa faſcheuſe compagnie,
Qu’en prenant vn Amant diſcret,
   Qui ſoit ſage & ſecret.