Page:Twain - Un pari de milliardaires, et autres nouvelles.djvu/212

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— Mais il n’y a pas de cages…

— Il vous faut des cages en fer. Qui donne à boire et à manger à toute cette ménagerie ?

— Mais nous…

— Comment, vous, de si vieilles gens ?

— Oui, Monsieur.

— C’est dangereux pour les bêtes et pour les gens. Il faut que ces bêtes soient soignées par des gaillards qui s’y entendent. Combien d’animaux avez-vous là ?

— Des gros, sept mille ; gros et petits, tout ensemble, quatre-vingt-dix-huit mille.

— Il vous faut douze cents gardiens. Par combien d’ouvertures le navire reçoit-il le jour ?

— Par deux fenêtres.

— Où sont-elles situées ?

— Sous les rebords du toit.

— Deux fenêtres pour un tunnel long de 600 pieds et profond de soixante-quinze ?… Il faut mettre la lumière électrique, quelques lampes à arc et 1 500 lampes à incandescence. Que feriez-vous pour parer à une voie d’eau ? Combien de pompes y a-t-il à bord ?

— Il n’y en a pas, Monsieur.

— Il vous faut des pompes. — Comment prenez-vous de l’eau pour les passagers et les animaux ?