as lu, avec Lucien, depuis le premier jusqu’au
dernier feuillet ; hélas ! ma chère, j’attends
toujours : ou mon mari ignore la science
des dédommagements, ou le respect profond
qu’il professe pour ma personne lui interdit
l’usage de certaines ressources dont mon
angélique pureté aurait peut-être à souffrir,
mais dont mes sens s’accommoderaient assurément
mieux que de ce qu’il m’octroie avec
tant de libéralité.
Enfin, j’ai poussé l’expérience jusqu’au bout ; j’y ai mis toute la conscience imaginable, et je suis obligée de reconnaître aujourd’hui que ma rebelle nature se cabre devant ce qui fait le bonheur des autres femmes.
Je me désespérerais, vraiment, si je n’avais en perspective, et comme fiche de consolation, d’autres plaisirs dont je me suis contentée jusqu’à présent, et qui ont bien aussi leur prix, n’est-il pas vrai ?