Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/121

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Aussi faisons, ami, notre œuvre.
Marchons, et, si quelque couleuvre
Nous mord aux pieds, ne bronchons pas.

Que le ciel se couvre ou se dore, —
Depuis l’aurore jusqu’au soir,
Depuis le soir jusqu’à l’aurore,
Marchons toujours, marchons encore
Dans le droit sentier du devoir.

Marchons par les sables des grèves,
Par les rochers mal abrités,
Par les embûches et les glaives,
Moi poëte, glaneur de rêves,
Toi moissonneur de vérités.



Octobre 1857.