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L’avenir c’est l’écho ; le passé c’est la voix,
C’est le livre où soi-même on se voit face à face.
Ce qui s’y trouve écrit plus jamais ne s’efface ;
Et, reculant devant lui-même de frayeur,
L’homme qui se relit devient souvent meilleur.
On pense à son linceul plutôt qu’à sa cuirasse
Quand on est, comme toi…
HACCO, (avec amertume).
JUTTA.
Et que dans la vieillesse on entre à pas tremblants.
Les mains rouges vont mal avec les cheveux blancs.
Songes-tu quelquefois, durant tes insomnies,
À tes fils ?…
HACCO, (avec émotion).
Dont la place est toujours vide dans ma maison !…
JUTTA.
À ta femme qui vit s’éteindre sa raison ?…