Page:Vandervelde - Les Crimes de la colonisation capitaliste.djvu/51

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ministres du christianisme, protestants ou catholiques, vous n’avez pas le droit de rester impassibles, de vous laver les mains du sang versé ; car, si vous le faisiez, si vous refusiez la justice aux indigènes, si vous ne leur donniez pas le pain de vie qu’ils réclament, on pourrait vous appliquer le mot d’un des pères de votre Église :

« Ton frère te demandait aide et protection ; tu es resté sourd à son appel ; tu ne l’as pas secouru ; donc, tu l’as tué ! »