Page:Variétés Tome I.djvu/146

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harengères de la halle, suppliant pour la My-Caresme. — R. Renvoyé après Pasques.

S’est presenté Gilles Feneant, sieur de Tourniquet, l’un des ordinaires de la maison du roy de Bronze, fondé en procuration du Filou et de Lanturelu, requerant qu’il plaise à la compagnie declarer que vrayement, C’est mon, Voilà bien de quoy, et toutes chansons de ceste sorte composées par quelques autheurs que ce soit, ne contiennent que bon françois. — R. Soit communiqué à Jean de Nivelle.

S’est presenté le sieur Renaudot, suppliant qu’on le desdommageast de la perte qu’il estoit contrainct de souffrir par l’establissement des Grands Jours de l’eloquence, evidente en ce que les Allemands et autres nations n’auront plus recours à son bureau21 pour avoir adresses aux maistres de la langue françoise. Item a requis le sieurdict Renaudot qu’affin que la fille n’estouffast pas sa mère, le lundy soit jour de vacation pour Messieurs, comme samedy pour les predicateurs. — R. Communicquera ledict


21. C’est le bureau d’adresse auquel nous avons déjà consacré une note dans le Roman bourgeois, édit. P. Jannet, pag. 106. Comme c’étoit un centre de compagnie, on l’avoit d’abord appelé bureau de rencontre. En 1631, on avoit eu la singulière idée de le mettre en ballet. Il y est appelé, en assez mauvais vers :

Un rendez-vous en titre de bureau,
Pour ceux qui ne savent que faire,
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pour nos trois sols nous y pourrons entrer
Et trouver quelque chose ou blanque.