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Les estrennes du Gros Guillaume à Perrine1, presentées aux
dames de Paris et aux amateurs de la vertu
.

Perrine,

Estant ces jours passez proche voisin de nos chenets, croquetant le marmouset2, pensant tromper


1. Ce n’est pas ordinairement avec Gros-Guillaume, mais avec Gauthier Garguille, que Perrine est mise en scène. Dans les pièces ou ils figurent ensemble, elle est donnée pour femme de ce dernier. V. surtout l’une des plus curieuses, déjà citée par l’abbé de Marolles (Mémoires, 1656, in-fol., p. 31), et réimprimée par Caron dans son recueil de facéties : La farce de la querelle de Gauthier Garguille et de Perrine, sa femme, avec la sentence de séparation entre eux rendue à Vaugirard, par a, e, i, o, u, à l’enseigne des Trois-Raves. — V. sur ces farceurs notre édition des Caquets de l’Accouchée, p. 277–282, notes.

2. Peut-être est-ce le cas d’adopter, pour la locution croquer le marmot, dont celle-ci n’est qu’une variante, l’étymologie qu’on trouve dans le Ducatiana, t. 2, p. 489. Croquer