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La Promenade du Cours1 à Paris.
M.DC.XXX.

Ces carosses dont la rencontre
Contente si fort nos esprits,
Tous ces beaux objects que Paris
Meine au Cours pour en faire montre,
Tirsis, est-ce pas un plaisir



1. Ce cours, dont nous avons déjà parlé (t. VII, p. 200, note), n’est pas le Cours-la-Reine, mais celui qu’on appeloit le cours « hors la porte Saint-Antoine ». En 1630, c’étoit encore la promenade par excellence. Pour lui disputer la vogue, celui de la reine-mère étoit encore trop nouvellement planté. (V. à ce sujet les Lettres patentes du 2 avril 1628, et Lemaire, Paris ancien et moderne, t. III, p. 386). Quand le succès de l’un, dû surtout à Bassompierre, s’il falloit en croire ce que dit Tallemant (1re édit., t. III, p. 18), eut remplacé le succès de l’autre, le cours de la porte Saint-Antoine ne fut pourtant pas tout à fait abandonné ; chacun eut sa saison. Quelle étoit celle de l’un, quelle étoit celle de l’autre ? C’est ce que tout homme du bel air ne devoit pas se permettre d’ignorer ; aussi proposoit-on,dans les Loix de la galanterie (édit. L. Lalanne,