Page:Variétés Tome IX.djvu/361

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leur être faite par les officiers de la maitrise particulière des eaux et forêts de ladite ville, en la manière accoutumée, si mieux n’aimoit notredit aïeul transferer ce droit sur telle autre de ses forêts qu’il jugeroit convenable ; et ayant consideré, d’un côté, que la forme prescrite pour cette delivrance ne pouvoit que difficilement se concilier avec la faculté qui, par ledit contrat d’echange, avoit eté donnée à M. le duc d’Orleans de nommer et instituer pour ladite forêt de Bondy des juges gruyers, et que, d’un autre côté, il etoit preferable que le droit dont il s’agissoit fût exercé dans un bois qui fût dans nos mains, afin qu’il fût conservé dans toute son integrité, et qu’aucune circonstance ne pût y porter atteinte ; nous aurions jugé à propos de transporter l’exercice du droit dont il etoit question dans le bois de Vincennes, à quoi nous aurions pourvu par arrêt rendu en notre conseil ce jourd’hui, et sur lequel nous aurions ordonné que toutes lettres necessaires seroient expediées. À ces causes, de l’avis de notre conseil, qui a vu ledit arrêt, et dont extrait est ci-attaché sous le contre-scel de notre chancellerie, nous avons, conformément à icelui, ordonné, et, par ces presentes signées de notre main, ordonnons qu’à commencer en l’année prochaine mil sept cent soixante-dix-huit, les arbres necessaires pour


toires d’or, dans la cour du Palais. C’est encore à François Ier que la bazoche devoit ces armoiries. Les deux autres arbres pris dans la forêt de Bondy étoient vendus, et le prix qu’on en retiroit formoit, avec le produit de certaines amendes et l’impôt prélevé sur les becs jaunes ou bienvenues des nouveaux, le revenu du noble royaume.