Page:Variétés Tome VII.djvu/140

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Marche, de Champaigne, de Bourbonnois et de plusieurs autres pays, mettent la poulle à six deniers3, la perdix à quinze deniers4, le mouton gras avec la laine à sept sols5, le cochon à dix deniers6, le mouton commun et le veau à dix sols, le chevreau à trois sols, la charge de fourment à trente sols7, la charge de foin pesant quinze quintaux à dix sols, qui sont dix botteaux pour un sol8, le botteau pesant quinze livres. Par la coustume d’Auvergne et Bourbonnois, les douze quintaux estoient estimez dix sols, le tonneau de vin trente sols9, le tonneau


3. En 1567, jugez de l’augmentation : elle se vendoit 5 sols, et cela d’après l’ordonnance donnée cette année-la, le 4 février, et relative à la police générale du royaume, chap. pour la volaille.

4. Dans l’ordonnance de février 1567, le prix de la perdrix est marqué à 5 sols.

5. En 1601, d’après l’Essai sur les monnoies, par Dupré de Saint-Maur, un mouton se vendoit 4 livres.

6. Un porc, d’après un livre de 1582, le Miroir des François, par de Montaud, chap. Taux des vivres, se vendoit 15 livres vers l’époque dont il s’agit.

7. Loysel dit que de son temps, c’est-à-dire toujours à l’époque dont il est question, le setier de froment, mesure de Paris, se vendoit 5 livres 12 sols. Voy., dans ses opuscules, Remontrances à M. Dupin sur les magasins de blé.

8. En 1577, le botteau ou la botte de foin se vendoit dix fois autant. L’ordonnance donnée cette année-là, le 21 novembre, sur la police générale, marque, au chapitre Police pour le foin, que la botte se payoit 1 sol.

9. En 1582, d’après de Montaud (Miroir des François, chap. Taux des vivres), le prix du muids de vin, mesure de Paris, étoit de 12 livres.