Page:Vaucaire - Le Panier d’argenterie, 1895.djvu/24

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Aussi loin que l’on a coutume
D’aller quand on marche sans but
Dans la lumière ou dans la brume.
Sans m’inquiéter s’il a plu

Ou bien si le soleil s’allume,
Je passe et ne repasse point,
Je passe et vais très loin.

En marchant, je siffle, je chante
Souvent une chanson touchante,
De préférence un refrain fou,
Je vais si loin, sans savoir où !

Aussi, continuez, de grâce,
Ce mystérieux entretien ;

Je n’entends rien,

Je passe.