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III.

Lorsqu’une pensée est trop foible pour porter une expression simple, c’est la marque pour la rejetter.

IV.

La clarté orne les pensées profondes.

V.

L’obscurité est le royaume de l’erreur.

VI.

Il n’y auroit point d’erreurs qui ne périssent d’elles-mêmes, rendues clairement.

VII.

Ce qui fait souvent le mécompte d’un Écrivain est qu’il croit rendre les choses telles qu’il les apperçoit ou qu’il les sent.

VIII.

On proscriroit moins de pensées d’un ouvrage, si on les concevoit comme l’Auteur.