Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/96

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De l’Amour paternel.

L’amour paternel ne diffère pas de l’amour-propre. Un enfant ne subsiste que par ses parents, dépend d’eux, vient d’eux, leur doit tout ; ils n’ont rien qui leur soit si propre.

Aussi un père ne sépare point l’idée d’un fils de la sienne, à moins que le fils n’affaiblisse cette idée de propriété par quelque contradiction ; mais plus un père s’irrite de cette contradiction, plus il s’afflige, plus il prouve ce que je dis.

De l’Amour Filial et Fraternel.

Comme les enfants n’ont nul droit sur la volonté de leurs pères, la leur étant au contraire