Ce qu’il lut lui causa une telle stupéfaction qu’il s’écria :
— Ça bat 4 as !
Il entendit le coup de feu convenu.
Ses deux colts parurent dans ses mains comme par magie.
Il poussa du pied la porte du bunkhouse.
Et sortit.
Renaud et Troyat étaient à sauter en bas de leurs montures.
Ce ne fut pas sur les 2 chenapans que Baptiste tira.
Non.
Il fallait aller au plus pressé.
Leur couper toute retraite possible.
Alors, de deux balles, il abattit les 2 chevaux.
Puis il s’attaqua à Renaud.
D’une balle il lui fracassa le poignet droit.
Le pistolet de Battling quitta sa main inerte.
Et tomba sur le sol.
Un instant plus tard la même aventure arriva à Troyat.
De sa main valide, Renaud sortit un second pistolet.
Son dernier poignet fut cassé à son tour.
Même chose à l’ex-contremaître.
Baptiste ordonna :
— Approchez-vous de moi.
Les bandits hésitaient.
— Rendez-vous ou bien je vous tue comme des chiens.
Tout de suite il se reprit :
— Pas comme des chiens, mais comme les bêtes puantes que vous êtes !
Quelques minutes plus tard. Les 2 bandits sont emmenottés.
Ficelés.
Prêts à être livrés à la mort, aux vautours et autres oiseaux de proie.
Baptiste dit :
— Ravelle…
— Oui, boss…
— Allez au bivouac et ramenez-moi mon posse et vos cow-boys.
Il expliqua :
— Nous allons faire subir aux deux saligauds un procès juste et équitable selon la loi non écrite de l’Ouest.
— Entendu…
Quand il fut seul avec Charmaine le chef lui dit :
— Promets-moi, petite, de m’obéir quand je te demanderai de quitter la pièce au cours du procès.
— Mais pourquoi ?
— Pour t’éviter une très grosse peine, ma fille…