Page:Verhaeren - La Guirlande des dunes, 1907.djvu/42

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Et c’est comme à regret qu’il regagne son toit ;
Le jour de plus en plus autour de lui décroît :
Les dunes les plus hautes
Dressent seules, au long des côtes,
Leurs fronts baignés de feux vermeils.
Alors,
Avant de s’isoler pendant un an encor,
Loin des grands flots vivants,
Ses pas lents et distraits s’égarent
Mais son rêve le suit, de chemin en chemin,
Puisque, sans le savoir et tout-à-coup, sa main
Fait le geste de maintenir la barre
À contre-vent.