Page:Verhaeren - Les Blés mouvants, 1912.djvu/141

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LA FILLE ARDENTE


 
Vents, dénouez mes longs cheveux
Et brûlez-en mes amoureux.

Mouillez mes mains, fraîche rosée,
Et qu’aussitôt mille désirs
Se rassemblent pour les saisir
Quand je les tends de ma croisée.