Page:Verhaeren - Les Blés mouvants, 1912.djvu/21

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
DIALOGUE RUSTIQUE


 
JEAN

Et maintenant, j’avoue,
Qu’aux temps d’été, quand le soleil,
Parmi les champs d’avoine et de méteil
Dorait mes roues,
Je conduisais plus fièrement et de mon mieux
Mon large et sonore attelage
Parce qu’à ta fenêtre, au loin, dans le village,
Derrière ton rideau, me regardaient tes yeux.