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LA RÉVOLTE



La rue, en un remous de pas,
De corps et d’épaules d’où sont tendus des bras
Sauvagement ramifiés vers la folie,
Semble passer volante,
Et ses fureurs, au même instant, s’allient
À des haines, à des appels, à des espoirs ;
La rue en or,
La rue en rouge, au fond des soirs.

Toute la mort
En des beffrois tonnants se lève ;
Toute la mort, surgie en rêves,