Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, V.djvu/310

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
298
les hommes d’aujourd'hui

Bouilhot avait dans Madame de Montarcy, indiqué autrement la figure curieuse de cette « Mère de l’Église ») et dont le second, Severo Torelli, fut un grand succès d’estime et de recettes, rappelèrent autour du nom de Coppée, non pas oublié, certes, mais un peu négligé depuis quelque temps, l’attention publique qu’il s’agissait de tenir en éveil du côté du théâtre, car il paraît que Coppée dirige maintenant son effort vers ce genre, exclusivement ou presque.

Et ceci m’amène précisément à dire pourquoi je n’aime pas Coppée académicien.

Pourquoi ?

Parce que j’ai peur que l’Académie ne nous gâte, à nous autres vrais amis de la gloire de l’auteur, ne nous énerve notre Coppée, comme le monde, les salons et des bravos incompétents, sans compter de sourds conseils de faux camarades, nous ont déjà gâté et énervé notre Coppée, d’à partir d’Angélus et des Deux Douleurs. Là, le mot est lâché, voilà pourquoi !

Ah, que Coppée cette fois, maintenant qu’il est son maître — plus d’ambitions, hein ? sinon, j’espère, celle d’être un grand poète le plus possible ? plus de risettes ni de visites, ni de soirées ruineuses