Page:Verlaine - Œuvres posthumes, Messein, II.djvu/130

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
120
voyage en france par un français

un résolu de tapage et de crânerie, de nous donner ensuite ce garçon pour un « flanchard » du type exhibé, tout au contraire, quotidiennement, par les grands hurleurs et les démonstratifs à distance de la Marianne universelle, aussi bien la sienne à lui Vallès, le rouge sang de bœuf et « saignement de nez », que la R. F. des ventrus et des ruffians qu’il hait et méprise à un si juste titre et qui le lui rendent, dûment autorisés, — politiquement s’entend, pour M. Vallès !

Je m’arrête à regret, j’eusse aimé à poursuivre encore un écrivain que je goûte beaucoup, — ne fût-ce que pour lui prouver incidemment combien il a tort de détester les études latines et grecques, mères de son beau talent correct etfin, jamais empêtré dans les rhétoriques ignorantes de nos descripteurs-peintres. Mais une telle digression et d’autres encore qui me tentent, m’entraîneraient trop loin pour ce livre, et force m’est de conclure cette étude après un mot, hélas ! du triste M. Daudet.


M. Alphonse Daudet est une de mes grandes objections contre le Midi français.

Nul plus que moi ne rend justice à l’extrême intelligence, à la vive perception, à l’éloquence naturelle de nos méridionaux ; malheureusement,