Page:Verlaine - Les Poètes maudits, 1888.djvu/22

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où Villon et Piron se complairaient à voir un rival souvent heureux, — et les plus illustres d’entre les vrais poètes contemporains un maître à leur taille, au moins !

Et tenez, nous ne voulons pas encore aborder le Breton et le marin sans quelques dernières expositions de vers détachés, qui existent par eux-mêmes, de la partie des Amours Jaunes qui nous occupe.

À propos d’un ami mort « de chic, de boire ou de phthisie » :


Lui qui sifflait si haut son petit air de tête.


À propos du même, probablement :


Comme il était bien Lui, ce Jeune plein de sève !
Âpre à la vie Ô gué !… et si doux en son rêve.
Comme il portait sa tête ou la couchait gaîment !


Enfin ce sonnet endiablé, d’un rhythme si beau :