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vations aussi complètes que les cinq comètes précédemment citées.

Reste à énumérer maintenant les principales comètes « à longues périodes », dont quarante ont été étudiées avec plus ou moins de précision.

La comète de 1556, dite « comète de Charles-Quint », attendue vers 1860, n’a pas été réaperçue.

La comète de 1680, étudiée par Newton, et qui, d’après Whiston, aurait causé le déluge en s’approchant trop près de la terre, aurait été vue l’an 619 et l’an 43 avant Jésus-Christ, puis en 531 et en 1106 Sa révolution serait de six cent soixante-quinze ans, et, à son périhélie, elle passe si près du soleil qu’elle en reçoit une chaleur vingt-huit mille fois plus considérable que celle que reçoit la terre, soit deux mille fois la température du fer en fusion.

La comète de 1586 serait comparable pour la vivacité de son éclat à une étoile de première grandeur.

La comète de 1744 traînait plusieurs queues après elle, comme un de ces pachas qui gravitent autour du Grand Turc.

La comète de 1811, qui a donné son nom à l’année de son apparition, possédait un anneau mesurant cent soixante et onze lieues de diamètre, une nébulosité de quatre cent cinquante mille lieues, et une queue de quarante-cinq millions.

La comète de 1843, que l’on a cru devoir identifier avec celle de 1668, de 1494 et de 1317, fut observée