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journal du passager j.-r. kazallon.

barrique et les voiles l’ont recueillie, mais il faudra la conserver précieusement et ne la distribuer que goutte à goutte.

Je regarde à la clarté de la lune. (Page 148.)

En effet, la barrique a retenu environ deux à trois pintes d’eau, et, en exprimant celle qui imbibe les voiles, nous pourrons accroître notre réserve dans une certaine proportion.

Les matelots vont procéder à cette opération, d’un geste, Robert Kurtis les arrête.

« Un instant ! dit-il. Cette eau est-elle potable ? »

Je le regarde. Pourquoi cette eau, qui n’est que de l’eau de pluie, ne serait-elle pas potable ?