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martin paz.

avait un double intérêt à se trouver là : tout en combattant l’Espagnol, il voulait s’emparer de Sarah, gage de la fidélité de son fils.

C’était une rude tâche que de traverser les montagnes. (Page 220.)

La porte et les murailles de la cour, renversées, laissaient voir don Végal, l’épée à la main, entouré de ses serviteurs et tenant tête à une masse envahissante. La fierté de cet homme et son courage avaient quelque chose de sublime. Il s’offrait le premier aux coups, et son bras redoutable l’avait entouré de cadavres.

Mais que faire contre cette foule d’Indiens, qui s’augmentait alors de tous les vaincus de la Plaza-Mayor ? Don Végal sentait faiblir ses défenseurs, et il n’avait plus qu’à se faire tuer, lorsque Martin Paz, rapide comme la foudre, chargea les