Page:Verne - Le Docteur Ox.djvu/55

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Les fruits ne tardèrent pas à suivre l’exemple des légumes. Il fallut se mettre à deux pour manger une fraise et à quatre pour manger une poire. Les grappes de raisin égalaient cette grappe phénoménale, si admirablement peinte par le Poussin dans son Retour des envoyés à la Terre promise !

Il fallut se mettre à deux pour manger une fraise et à quatre pour manger une poire. (Page 41.)


De même pour les fleurs : les larges violettes répandaient dans l’air des parfums plus pénétrants ; les roses exagérées resplendissaient de couleurs plus vives ; les lilas formaient en quelques jours d’impénétrables taillis ; géraniums, marguerites, dahlias, camélias, rhododendrons, envahissant les allées, s’étouffaient les uns les autres ! La serpe n’y pouvait suffire. Et les tulipes, ces chères liliacées qui font la joie des Flamands, quelles émotions elles causèrent aux amateurs !