Page:Verne - Les Frères Kip (partie 1).djvu/86

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

80
les frères kip.

Les mains de l’armateur et du capitaine se pressèrent affectueusement.

« Mon cher Gibson, dit alors M. Hawkins, nous déjeunerons ici avec M. Balfour…

— C’est entendu, Hawkins.

— As-tu affaire en ville ?…

— Non, répondit le capitaine, mais il faut que je retourne à bord.

— Eh bien, au James-Cook ! s’écria Nat Gibson. Cela me fera plaisir de revoir notre brick avant d’y transporter nos bagages de passagers.

— Oh ! répondit M. Hawkins, il va bien rester quelques jours à Wellington ?…

— Vingt-quatre heures au plus, répondit le capitaine. Je n’ai point d’avaries à réparer, point de cargaison à débarquer ni à embarquer… Des provisions à renouveler seulement, et un après-midi me suffira… C’est à ce sujet que je veux donner des ordres à Balt.

— Tu es toujours content de ton maître d’équipage ?…

— Toujours… C’est un homme zélé et qui connaît bien le service.

— Et l’équipage ?…

— Des anciens matelots, rien à dire.

— Et ceux que tu as engagés à Dunedin ?