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réponse de kin-fo à lé-ou.

Lé-ou entendit : « Petite sœur cadette ». (Page 42.)

entière. Son luth était là ; ses doigts en firent résonner les cordes ; ses lèvres murmurèrent les premières paroles du chant des « Mains-unies », mais elle ne put continuer.

« Ses lettres, pensait-elle, n’avaient pas de retard autrefois ! je les lisais, l’âme émue ! Ou bien, au lieu de ces lignes qui ne s’adressaient qu’à mes yeux, c’était sa voix même que je pouvais entendre ! Là, cet appareil me parlait comme s’il eût été près de moi ! »

Et Lé-ou regardait un phonographe, posé sur un guéridon de laque, en tout semblable à celui dont Kin-Fo se servait à Shang-Haï. Tous deux pouvaient