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le torrent de la foïba.


VII

LE TORRENT DE LA FOÏBA.


Il était environ onze heures du soir. Les nuages orageux commençaient à se résoudre en de violentes averses. À la pluie se mêlaient d’énormes grêlons, qui mitraillaient les eaux de la Foïba et crépitaient sur les roches voisines. Les coups de feu, partis des embrasures du donjon, avaient cessé. À quoi bon user tant de balles contre les fugitifs ! La Foïba ne pouvait rendre que des cadavres, si même elle en rendait !

À peine le comte Sandorf eut-il été plongé dans le torrent, qu’il se sentit irrésistiblement entraîné à travers le Buco. En quelques instants, il passa de l’intense lumière, dont l’électricité emplissait le fond du gouffre, à la plus profonde obscurité. Le