d’abord sur les six premiers mots du billet, avec quatre applications successives de la grille. Il comptait ensuite recommencer cette opération sur les six autres mots, et une troisième fois sur les six derniers, — soit, en tout, les dix-huit mots dont se composait le cryptogramme.
Il va sans dire que les raisonnements établis ci-dessus avaient été présentés par Sarcany à Silas Toronthal et que celui-ci n’avait pu qu’en apprécier la parfaite justesse.
La pratique allait-elle confirmer la théorie ? C’était là tout l’intérêt de l’expérience.
Voici quels étaient les dix-huit mots du billet qu’il convient de remettre sous les yeux du lecteur :
ihnalz | zaemen | ruiopn |
arnuro | trvree | mtqssl |
odxhnp | estlev | eeuart |
aeeeil | ennios | noupvg |
spesdr | erssur | ouitse |
eedgnc | toeedt | artuee |
Tout d’abord il s’agissait de déchiffrer les six premiers mots. Pour y arriver, Sarcany les écrivit sur une feuille blanche, en ayant soin d’écarter les lettres et les lignes, de manière que chaque lettre correspondît à l’un des carrés de la grille.