Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/297

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« Venez, » lui dit Nadia. (Page 291.)

— Oui. »

Michel Strogoff tressaillit, car le sévère incognito dont il ne voulait pas se départir risquait d’être dévoilé.

En effet, ce n’était plus Nicolas Korpanoff qu’Alcide Jolivet et Harry Blount allaient voir en lui maintenant, mais bien le vrai Michel Strogoff, courrier du czar. Les deux journalistes l’avaient déjà rencontré deux fois depuis leur séparation qui s’était faite au relais d’Ichim, la première au camp de Zabédiero, quand il coupa d’un coup de knout la face d’Ivan Ogareff, la seconde à Tomsk, lorsqu’il fut condamné par l’émir. Ils savaient donc à quoi s’en tenir à son égard et sur sa véritable qualité.