Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/40

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Michel Strogoff s’étendit dans un coin. (Page 31.)

En effet, le bruit du soulèvement des hordes kirghises et de l’invasion tartare n’était pas sans avoir transpiré quelque peu. Les voyageurs, dont le hasard faisait ses compagnons de voyage, en causaient, mais non sans quelque circonspection.

Ces voyageurs, ainsi que la plupart de ceux que transportait le train, étaient des marchands qui se rendaient à la célèbre foire de Nijni-Novgorod. Monde nécessairement très-mêlé, composé de Juifs, de Turcs, de Cosaques, de Russes, de Géorgiens, de Kalmouks et autres, mais presque tous parlant la langue nationale.

On discutait donc le pour et le contre des graves événements qui s’accomplis-