Page:Verne - Voyage au centre de la Terre.djvu/143

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« Axel ! Axel ! est-ce toi ? »

ne voulais plus penser. Je chassai toute idée et, vaincu par la douleur, je me roulai près de la paroi opposée.

Déjà je sentais l’évanouissement me reprendre, et, avec lui, l’anéantissement suprême, quand un bruit violent vint frapper mon oreille. Il ressemblait au roulement prolongé du tonnerre, et j’entendis les ondes sonores se perdre peu à peu dans les lointaines profondeurs du gouffre.

D’où provenait ce bruit ? De quelque phénomène sans doute, qui s’accomplissait au sein du massif terrestre ! L’explosion d’un gaz, ou la chute de quelque puissante assise du globe !

J’écoutai encore. Je voulus savoir si ce bruit se renouvellerait. Un quart