Page:Viard - Grandes chroniques de France - Tome 4.djvu/30

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plus tard dans le manuscrit 16 G VI de Londres, fait saisir cette méthode sur le vif. Dans la rédaction des sommaires qui devaient lui servir comme de canevas pour établir son texte, à partir de Louis le Bègue, il avait prévu qu’il pourrait aller jusqu’à la mort de Philippe Ier, ou, comme il le dit, « jusques au gros roi Loys[1] ». Mais, frappé sans doute de l’intérêt qu’offrait Guillaume de Jumièges pour l’histoire des Normands, qui tinrent une si grande place dans l’histoire de France aux ixe et xe siècles, il n’hésita pas à modifier son plan primitif pour faire connaître ce peuple à ses lecteurs. C’est ce qu’il avait déjà fait dans l’histoire de Charlemagne pour la légende du voyage de cet empereur à Jérusalem, qui n’existe pas dans le manuscrit latin 5925 et que, néanmoins, il insère entre Éginhard et la chronique du faux Turpin.

  1. Louis VI.